lundi 20 février 2017

La Loi du Coeur d'Amy Harmon



Nombre de pages : 425
Edition : Collection R
Genre : Romance, New Adult, Fantastique
Note : ❤❤❤❤❤ 5|5 (Coup de cœur)


Malgré elle. Malgré lui. Une seule loi : la passion.
Après Nos faces cachées et L'infini + Un, le nouveau roman événement d'Amy Harmon, en deux volets.

« Je vous raconte. Il a été retrouvé dans un panier de linge sale au Lavomatic, emmailloté dans une serviette, âgé de quelques heures à peine et déjà à l'article de la mort. Au journal de vingt heures à la télé, ils l'ont appelé Bébé Moïse, ce nourrisson abandonné dans un panier, né d'une mère accro au crack et voué à toutes sortes de problèmes.
Tout cela s'est passé avant que je naisse, et le temps que je rencontre Moïse et que ma mère me conte son histoire, celle-ci était déjà de notoriété publique et personne ne voulait avoir quoi que ce soit à voir avec lui. Les gens adorent les bébés, même ceux qui sont malades, même les « bébés crack ». Mais les bébés grandissent, ils deviennent des enfants qui à leur tour deviennent adolescents. Et personne ne veut d'un ado amoché par la vie.
Et Moïse était amoché. Moïse était une loi à lui tout seul. Mais il était aussi étrange, et exotique, et tellement beau. D'être avec lui allait changer ma vie plus que j'aurais jamais pu l'imaginer. J'aurais peut-être dû rester à l'écart. J'aurais peut-être dû écouter les conseils. Ma mère m'avait prévenue. Moïse lui-même m'avait prévenue. Mais je suis restée près de lui...


« La mer est blanche quand elle est déchaînée. Elle est rouge au coucher du soleil. Elle est bleue quand elle est calme. Elle est noire quand il fait nuit, et transparente quand la vague retombe. »

Je viens à peine de refermer ce bijou que je m’empresse d’écrire cette chronique. Tellement de choses à vous en dire, à en dire autour de soi, car il y a tellement d’émotions à ressentir.
La Loi du Cœur c’est quoi ? C’est d’abord une histoire écrite par la talentueuse Amy Harmon. Après Nos Faces Cachées, une histoire portée sur l’acceptation de son physique, et L’infini + 1, un road-trip qui m’avait fait fondre de bonheur, ce troisième roman s’annonçait à la hauteur. Et il l’était, bien plus que ce que personne ne l’aurait imaginé. Chacun de ses romans sont écrit d’une main d’artiste, les mots sont soigneusement choisis, l’émotion est transmise sans que l’on puisse se rendre compte que l’histoire s’empare de notre âme. Personne n’aurait pu s’imaginer que derrière une couverture aussi sublime que mystérieuse se cachait un récit unique en son genre.
La Loi du Cœur, c’est un prologue prenant, le meilleur prologue que je n’ai jamais lu. Le genre de prologue qui annonce la couleur, qui donne envie de se plonger dans l’histoire et de ne jamais en ressortir tant qu’on apprend pas tout ce qu’on nous promet de savoir.
La Loi du Cœur c’est aussi un roman divisé en deux parties. Premièrement le Avant, l’histoire d’une adolescente, Georgie, aussi pétillante que singulière, cavalière et fonceuse, qui va se mettre à attirer l’attention de ce Moïse dont le nom est connu de toutes les rues, des tous les quartier de la région depuis sa naissance. Différent, fêlé, artiste malgré lui, ses peurs de la vie vont être mis au défi face à sa voisine qui vit à cent à l’heure. Puis vint le Après… Durant toute la première partie on passe des moments merveilleux, on sourit, puis on rit, puis notre cœur se serre, on pleure mais ensuite on rit de nouveau. La tendresse nous emporte et puis on vient quand même à se demander : Mais Avant quoi ? Et là on sait, ça vient lentement, on est funambule sur un fil et au moment d’atteindre le bout de cette épreuve le vertige nous prend, on dérape et on tombe dans le vide. C’est l’effet que m’a donné cette fin de partie. Une claque ! Le Après s’avèrent finalement à la hauteur du avant : palpitant, merveilleux, touchant, les mystères se dénouent, les révélations fusent, mais quelque chose approche, on le ressent, les pièces s’assemblent mais on se sait pas si les personnages pensent à la même chose que nous.
La Loi du Cœur, c’est des personnages uniques. Georgie, une fille qui n’a peur de rien, qui parle comme bon lui semble, qui aime son prochain, qui a de la compassion à tout rompre et qui ne lâche rien. A l’inverse, Moïse est une loi à lui seul, attirant alors qu’il fuit tout, touchant, sa vie entière est une épreuve.
La Loi du Cœur, c’est une histoire qui dérange, c’est une histoire de différence, d’acceptation, d’espoir, de pardon mais surtout de patience et de confiance. C’est une histoire qui fait rêver mais qui peut vite partir en cauchemar. L’histoire d’un bébé-crack qui ne voulait pas être trouvé alors qu’une cow-girl ne pouvait s’empêcher de le rechercher. L’un effrayé par la mort qui le possède et l’une qui pensait n’avoir peur de rien.
La Loi du Cœur, c’est un coup de cœur dont je me souviendrais toute ma vie. L’art et les chevaux présents, une romance pas comme les autres, dénuée de clichés, où tout peut arriver, tout est réuni pour que je puisse affirmer personnellement que ce livre surpasse les autres romans de l’auteure. Et comme un coup de cœur n’arrive jamais seul : le tome 2 est prévu pour très bientôt...

lundi 13 février 2017

Did I Mention I Miss You ? D’Estelle Maskame



Nombre de pages : 345
Edition : Pocket Jeunesse
Genre : Romance, New Adult
Note : ★★★☆☆ (3|5)


 Suite et fin de la trilogie-phénomène.
Il s'est écoulé un an depuis la dernière rencontre entre Eden et Tyler. Eden vit à présent à Chicago où elle étudie la psychologie à l'université. Pour les vacances d'été, elle retourne à Santa Monica, mais elle n'est pas la seule...
Tyler cacherait-il quelque chose à Eden ? Sont-ils vraiment passés à autre chose comme ils le prétendent ?


« Nous avons passé ces trois dernières années à nous battre pour que les autres nous acceptent, alors que les deux seules personnes qui devaient nous accepter, c’était nous-même. »

Troisième et dernier tome de cette trilogie qui a fait son petit effet sur moi. Facile et rapide à lire, une écriture addictive, des personnages attachants. Tous les ingrédients étaient au rendez-vous pour du new adult.
J’avais adoré le premier tome, bien que ça n’ait pas été un coup de cœur pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait rien de transcendant à l’histoire. C’était resté quand même un super livre, frais, dans un univers où je me sentais bien. Le genre de lecture légère qu’il faut lire après avoir trop mangé de thriller ou de SF par exemple. Et bien évidemment un énorme coup de cœur pour le bad boy par référence : Tyler.
Pour ce qui est du deuxième tome c’était pareil, péripéties de la vie d’adolescent, secrets, une bonne dose de soirée, de disputes et un nouveau décor, des nouveaux personnages et le tour était joué !
Ces deux premiers tomes ont obtenu la note de 4 étoiles sur 5. Mais alors pourquoi ce dernier volet n’en vaut que 3 à mes yeux ?
Petite déception pour ce manque d’action. Dès le début j’ai cru qu’on allait encore devoir faire face à des problèmes, que les relations entre les protagonistes seraient chaotiques, qu’il y aurait des réapparitions de personnages inattendues. Mais non rien !
Vous cherchez le monde des bisounours ? Il est juste là dans ces 300 pages et quelques. Tout a été trop beau, trop rose et trop facile ! Je n’aime pas ça haha. Il me manquait de l’action, des péripéties excitantes. Au final, on nous déballe tranquillement les informations que l’on avait besoin de savoir, mais sans accroches, sans difficultés, tout à l’air de bien passer.
Personnellement, ce troisième tome tel qu’il est n’aurait peut-être pas dû voir le jour et plutôt se retrouver dans une sorte d’épilogue à la fin du deuxième tome. Je ne sais pas, mais à mes yeux il n’y avait pas assez de matière pour en faire un troisième volet.
Malgré tout ce fut une lecture agréable, les personnages sont restés fidèles à eux même, Eden et Tyler sont toujours aussi mignon, on attend à chaque page qu’ils sortent ensemble pour de bon !
Je conseille cette saga à tous les fan d’histoires d’amour compliquée et même à ceux qui débutent dans la lecture !

mardi 7 février 2017

Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir


Nombre de pages : 528
Edition : Pocket Jeunesse
Genre : dystopie, fantasy
Note perso : ❤❤❤❤❤ (Coup de cœur)




Laia est une esclave.

Elias est un soldat.

Aucun d'entre eux n'est libre.

Sous l'Empire Martial, la défiance est synonyme de mort. Ceux qui ne dédient pas leur sang et leur corps à l'Empereur risquent
l'exécution des personnes qu'ils aiment et la destruction de tout ce qui leur est cher.

C'est dans ce monde brutal, inspiré de la Rome ancienne, que Laia vit avec ses grands-parents et son frère aîné. Sa famille survit comme elle peut dans les allées sombres et pauvres de l'Empire. Ils ne défient pas l'Empire. Ils ont vu ce qui arrive à ceux qui osent le faire.

Mais quand le frère de Laia est arrêté pour trahison, Laia doit prendre une décision. En échange d'aider les rebelles qui ont promis de secourir son frère, elle doit risquer sa propre vie pour jouer les espionnes à l'intérieur même de la plus grande académie militaire de l'Empire.

Là-bas, Laia rencontre Elias, le soldat le plus doué de l'école - et secrètement, le plus réticent. Elias ne veut qu'une chose : se libérer de la tyrannie qu'il se doit d'appliquer de par sa formation. Lui et Laia réalisent rapidement que leurs destinées sont étroitement liées, et que leurs choix pourraient bien changer le sort même de l'Empire
.



« Je lève les yeux vers les étoiles et j'ai l'impression de voir l'infini. Mais toute la beauté des étoiles n'a aucun sens quand la vie sur terre est aussi horrible. »


Waouh. Je ne m’attendais pas à un coup de cœur en lisant ce livre qui fait tant parler de lui. En effet Une braise sous la cendre est devenue très populaire alors je n’ai jamais voulu lire le résumé ni aucun avis dessus pour ne pas mettre la barre trop haute. Mais là c’est au-dessus de mes espérances, je n’attendais pas du tout à ça. Enfin si, je m’attendais à ce genre d’univers mais pas aussi profond. Suspense, intrigue, action, surprise, angoisse, romance, tout est au rendez-vous.

L’histoire est partagée entre deux points de vue, d’un côté Elias -pour qui j’ai évidemment eu le coup de foudre- un soldat de l’Empire, et de l’autre Laia une jeune Erudite qui devient esclave pour sauver une personne qui lui est chère. Ces deux partis vivent une vie très différente, dans des conditions différentes et pourtant dans les deux cas c’est l’enfer. Le vrai enfer, celui qui apparaissait à chaque page que l’on tournait. L’auteure a fait un super travail de mise en situation, elle n’y va pas avec des pincettes, Blackcliff est synonyme de mort, cette mort qui nous tient à chaque chapitre. Les dialogues sont réalistes, les personnages ne mâchent pas leurs mots, j’avais vraiment l’impression d’être avec eux à n’importe quel moment du roman et je me sentais vraiment comme le troisième personnage principal à vouloir par tous les moyens devenir libre.

Cette impression d’être dans le roman, dans Blackcliff se résume vraiment par la bonne maîtrise des changements de points de vue qui étaient très bien menés, qui s’arrêtaient au moment les plus intriguant afin de nous laisser dans le suspense et dans le doute. Cet enchaînement de péripéties m’a vraiment plus. A aucun moment je n’ai regardé combien de pages il me restait car ce livre je le vivais.

Au niveau des personnages c’est pareil, il y a un vrai travail de fait, ils sont vraiment singuliers et matures, même Laia que certaines personnes avaient énervé. Moi je l’ai trouvé juste, car on comprend vraiment ce qu’elle ressent. J’ai justement été enchantée que soudain le personnage principal ne devienne pas surnaturellement courageux, confiant, arrogant. Laia est restée la même et a appris à se connaître tranquillement au fil des chapitres.

On s’attache à tellement de personnages : Elias pour qui on prend parti, Laia que l’on veut protéger des imposteurs, Keenan le perdu et Izzi pour qui l’on compatie. Nous avons aussi Helene l’acolyte d’Elias, une guerrier forte, attachée aux règles de l’empire avec qui je dois l’avouer, j’ai eu un peu de mal. Justement c’est elle que je n’ai pas trouvé « mature » et qui m’a un peu énervé pour son manque d’humanité dans certains cas, même si elle est restée une personne cruciale à l’histoire.

J’ai l’impression que je pourrais vous parler de ce livre durant des heures tellement il m’a conquise. L’univers de l’auteure est vraiment exploité de long en large, on a encore beaucoup de choses qui restes en terres inconnues, ainsi je meurs d’envie de lire la suite, mais je vais attendre pour ne pas finir trop vite et faire durer le plaisir du suspense.

Si vous aimez la dystopie et la fantasy, foncez, ce livre est une perle ! Je veux une adaptation au cinéma !


vendredi 3 février 2017

La Sélection Tome 3 : L'élue de Kiera Cass


Nombre de pages : 360
Edition : Collection R
Genre : dystopie, romance
Note perso : ★★★☆☆ (3,5|5)




Trois cents ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l'oubli.

De leurs ruines est née Illéa, une monarchie de castes.
Mais un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne.

La Sélection a bouleversé la vie de trente-cinq jeunes filles. Déchirées entre amitié et rivalité, les quatre candidates encore en lice resteront liées par les épreuves qu'elles ont dû surmonter ensemble. Entre les intrigues amoureuses et celles de la cour, c'est une lutte de tous les instants pour demeurer fidèles à leurs idéaux.
America n'aurait jamais pensé être si près de la couronne, ni du c
œoeur du Prince Maxon. A quelques jours du terme de la compétition, tandis que l'insurrection fait rage aux portes du Palais, l'heure du choix a sonné. Car il ne doit en rester qu'une...





Dernier tome de la « trilogie » car en effet il existe une suite de deux tomes encore bien différents et deux hors-séries.
Depuis le début de cette saga je me suis beaucoup plu dans cet univers royal, les personnages me plaisent mais America m’avait toujours semblé trop peu sure d’elle, pas entière et donc pas honnête envers le prince Maxon : et comme tout mensonge, il fini par être dévoilé. Alors mon cerveau lui hurlait « Dit lui la vérité bon sang ou il va être trop tard ! », c’était un véritable supplice, les dernières pages m'ont arraché le cœur, je ne m’y attendais vraiment pas, le Prince m’a surprise mais aussi touchée. C’est mon personnage coup de cœur de la série, je le trouve parfait, il a tout ce qu’il faut et je pense qu’il a toujours fait les bons choix et les bons actes. Adorable.
Parlons maintenant de l’histoire plus en détail : enfin les choses avancent ! Ce tome est mon préféré car il bouge, des choix sont faits, Amercia commence à ouvrir les yeux sur sa vie, on se n’ennuie pas (ce que j’avais un peu reproché aux autres volumes) et on a beaucoup plus de moments avec Maxon. On en apprend un peu plus sur les « rebelles », des stratégies sont lancées, des haches de guerres sont enterrées et il règne une meilleure harmonie dans le palais. L’heure du Verdict approche et on n’arrive plus à lâcher le livre tellement l’impatience est grande.
MAIS. Une chose m’a de nouveau déçu et ça depuis le début de la Sélection -alors c’est un style d’écriture peut-être mais quand même. Il me manque du détail, de la profondeur à l’histoire. Il m’en manque terriblement. Les tomes devraient faire au moins 100 pages de plus, j’aurais tellement aimé plus de précisions sur l’histoire de ce monde, sur la famille Illéa, sur les rebelles, sur Maxon aussi. Et aussi j’aurais vraiment aimé que le côté télé-réalité soit beaucoup plus exploité. Finalement on reste en surface et c’est vraiment une romance en premier plan et non une dystopie.
Je reproche aussi un manque d’émotion de la part des personnages sur certains plans, et même les moments avec Maxon ne sont, à mon goût pas assez prenants. Il n’y en a pas assez pour moi, on ne nous transmet aucun sentiment.
Malgré tout c’est resté une histoire très belle, très originale et inspirante. Une lecture facile et agréable avec un final inattendu mais trop rapide à mon goût, trop de questions sont sans réponses. Je me suis quand même beaucoup attachée aux personnages et surtout à l’originalité de leur monde. J’espère que la suite me plaira plus et avoir plus de développement dans l’histoire !

lundi 30 janvier 2017

48H pour mourir par Andreas GRUBER

x



Nombre de page : 478
Edition : France Loisirs
Genre : Policier
Note perso : ★★★★☆  (4 | 5)





Le téléphone sonne. Une voix étrange vous soumet une énigme. Vous avez 48 heures pour la résoudre. Sinon...
Une femme morte est retrouvée près du grand orgue de la cathédrale de Munich. Un crime pour le moins singulier : on lui a fait ingurgiter deux litres d'encre noire...
Sabine Nemez, jeune commissaire de police, est bien malgré elle mêlée à l'affaire : la victime n'est autre que sa mère, énième victime d'un inconnu qui enlève des femmes, les torture et les achève au bout de 48 heures si l'énigme qu'il a soumise à un proche n'a pas été résolue.
L'enquête est confiée à Maarten S. Sneijder, un expert du BKA, l'Office fédéral de police criminelle. Sabine parviendra-t-elle à convaincre cet homme aussi talentueux qu'irascible qu'un recueil de contes pour enfants sert de modèle au criminel ?
Au même moment, une psychologue viennoise ayant reçu un macabre colis suivi d'un coup de téléphone comprend qu'elle dispose de deux jours pour sauver une vie...




48h pour mourir. En débutant ce livre je me suis demandé « Est-ce que je vais réussir à m’intégrer dans une histoire qui dure 48h ? ». Eh bien oui car ce livre dure en fait beaucoup plus que 48H et j’en ai été ravi.
Dès la première page l’auteur nous plonge dans une angoisse qui va nous suivre tout le long. On veut connaitre dans l’immédiat qui est l’auteur de ces crimes, pourquoi il fait ça et aussi pourquoi il agit en suivant le récit d’un conte pour enfant ? Alors forcément après un prologue frappant, on cherche des indices dès les premiers chapitres, on analyse tous les personnages tout en les découvrant et surtout on nous offre trois points de vue différents qui malgré les apparences vont finalement être liés par un assassin.
D’ailleurs, très vite on connaît l’identité du tueur en série de femme, ce qui m’a beaucoup dérangé pendant quelques pages jusqu’à ce que je comprenne que même le fait de l’avoir sous nos yeux, de le voir parler, de s’exprimer, on ne saisit pas ses motivations.
En parallèle nous suivons en grande partie Sabine Nemez, une inspectrice victime du tueur, qui va tout faire pour trouver l’assassin. Elle va d’ailleurs contre son gré s’allier à un profiler qui a été mon personnage coup de cœur. Ce roman policier est une réussite pour ses personnages au caractère propre et très bien défini, mais Maarteen S. Sneijder est resté un parfait protagoniste comme je les aime, insupportable, arrogant, malpoli, indéchiffrable et pourtant très comique aux yeux du lecteur.
Dans l’ensemble cette affaire m’a fait un peu cogiter avant de m’endormir donc je peux dire que ce roman est comme je l’attendais, angoissant mais palpitant, et surtout très psychologique. J’insiste sur ce point car ce livre est fait pour tous les fans d’analyse du comportement humain dans le genre de Lie to Me ou Mentalist.
Dernier point que j’ai apprécié : le décor. Nous ne sommes pas aux Etats-Unis ni en Angleterre, mais bien en Allemagne ce qui nous sort de notre zone de confort, on voit des noms de ville autres que les basiques de Boston, New-York, Miami et j’en passe. C’est une tout autre ambiance, l’auteur nous lâche des expressions et des références de son pays tout comme ce fameux conte pour enfant qui a inspiré notre meurtrier et qui, je le regrette, ne m’a malheureusement pas assez fait angoisser en tant que personnage. Néanmoins, cet aspect reste réaliste puisqu’un tueur n’est pas reconnaissable dans la rue. Il faut se méfier des apparences, comme on dit.
Si vous aimez le suspense, les enquêtes policières, les meurtres inspirés et tout cet aspect psychologique, foncez. Je ne m’attendais pas à apprécier ce livre à ce point et je vais m'encourager à lire plus de livres où l'histoire se passe dans d'autres pays